La coparentalité, c’est quoi?

Il est démontré que devant l’absence de communication entre les parents, l’enfant peut avoir davantage de problèmes de santé mentale et de détresse psychologique. Il peut aussi devenir le médiateur de ses parents, ce qui n’est pas recommandé pour son bien-être personnel. 

Dans les cas plus graves, l’enfant peut développer deux vies en parallèle, la vie avec le parent un et la vie avec le parent deux. Ce qui est franchement triste, vous ne trouvez pas? 

Avant de vous parler (dans une prochaine capsule) des types de coparentalité, nous allons d’abord répondre concrètement à la question :

En quoi consiste la coparentalité?  

Tout d’abord, que nous soyons séparés ou non, nous allons devoir former une équipe pour notre enfant. Plus notre équipe de parents est solide et se fait confiance, plus notre enfant sera épanoui. 

Voilà de grandes catégories qui composent la coparentalité : 

  • Assurer le maintien des rôles parentaux :
    • Nous gardons une image positive de l’autre parent dans notre discours auprès de l’enfant;
    • L’enfant a le droit de parler de son autre parent et de ce qu’il vit avec les deux parents;
    • nous favorisons des contacts avec l’autre parent, et ce, de toute forme;
    • Nous laissons de la place à l’autre pour mettre sa couleur dans les interventions. 
  • Collaborer dans le partage des responsabilités :
    • Nous partageons le temps de vie de l’enfant selon ses besoins et selon la réalité de chaque parent;
    • Nous partageons la fameuse charge mentale; 
    • Donc nous clarifions qui fait quoi, quand, comment, où. Ex : les devoirs, rencontres de parents, cours de danse, dentiste, psychologue, etc.;
    • Nous établissons un plan parental clair pour assurer à l’enfant une cohérence et aussi une fluidité entre les deux maisons pour ne pas que la routine soit rigide et génère du stress inutile; 
    • Nous établissons donc un tronc commun éducatif : donc les règles sont similaires et les méthodes éducatives aussi… du moins dans le meilleur des mondes. 
  • Chercher le dialogue pour une meilleure prise de décision :
    • Nous entretenons une communication fonctionnelle et saine par écrit, en personne et devant l’enfant;
    • Nous nous consultons pour prendre des décisions;
    • Nous nous informons et nous nous gardons au courant de ce qui se passe pour notre enfant dans les deux maisons;
    • S’il y a un conflit, nous choisissons un lieu neutre pour nous parler; 
    • Nous avons un suivi en coparentalité si c’est plus difficile  et ainsi nous assurons une neutralité dans le processus;
    • Nous cherchons des validations auprès de tierces personnes neutres et professionnelles pour nous aider dans nos prises de décisions au besoin et s’il y a présence de conflits;
    • Nous utilisons des moyens constructifs pour gérer les conflits et les désaccords sans disqualifier l’autre dans sa personne et ses compétences (voir capsule sur la communication OSBD);
  • Respecter les ententes prises :
    • Nous restons engagés aux décisions prises ensemble; 
    • Si nous voulons changer une entente, nous fixons un temps pour en parler;
    • Nous faisons des propositions gagnant-gagnant (voir capsule sur les types de conflits);
    • Nous essayons des ententes et nous nous ajustons au fil des semaines au lieu d’attendre d’avoir la solution parfaite.

Nous appliquons ces recommandations pour l’enfant. Plus nous sommes convaincus de ce fait, plus nous voyons l’autre non pas comme un adversaire, mais bien comme un coéquipier, et ce, pour le meilleur intérêt de notre enfant. 

Écoutez le podcast sur le même thème

5/5

Vous aimez cet article?

Partagez sur Facebook
Partagez sur Twitter
Partagez sur Linkdin
Épinglez sur Pinterest

Laissez un commentaire

connexion

Déjà connecté ? Accéder à votre compte

Créer un compte

Mieux communiquer avec son coparent

Demandez votre outil gratuit