En 2016, 76,6 % des enfants de 0 à 5 ans vivaient avec leurs deux parents, 13,9 % avec un seul parent et 9,8 % étaient en famille recomposée (source Statistique Canada).
En 2018, 10,9 % des mères ayant des enfants de 6 mois à 5 ans étaient victimes de violence conjugale durant la grossesse ou les deux premières années de vie de l’enfant (Observatoire des tout-petits).
Les conflits, entre les parents après la séparation, sont principalement pour le partage du temps parental (la fameuse garde) ainsi que des partages des responsabilités parentales.
Les termes, coparentalité et coparentage, sont très proches l’un de l’autre et je vais souvent parler de coparentalité, mais il est intéressant de faire la nuance.
C’est quoi la coparentalité au juste ?
En bref et sans égard à tous les styles de familles, il s’agit de l’exercice de l’autorité parentale partagée entre deux parents lorsque ceux-ci ne sont pas sous le même toit ou encore deux individus qui décident d’élever un enfant ensemble sans pour autant être un couple.
Exemple 1 : Adèle et Marc vont avoir Marco, mais ils ne vivent pas ensemble.
Exemple 2 : Germain et Louise ont eu Pierre, ils sont séparés depuis 3 ans.
C’est quoi le concept du coparentage ?
On parle de coparentage quand les deux parents s’offrent un soutien mutuel dans l’éducation des enfants. Une des caractéristiques est qu’ils sont sous le même toit.
Exemple 1 : Adrien et Gisèle sont en couple depuis 3 ans et ensemble ils exercent le coparentage avec Viviane qui est la fille d’Adrien. Adrien et Martine sont les parents de Viviane et ils sont séparés depuis 2 ans. Ils exercent donc leur coparentalité ensemble. Il est pertinent que Gisèle soit prise en considération puisqu’elle fait partie de la vie de Viviane et celle-ci est significative. Toutefois, les responsabilités décisionnelles reviennent à Adrien et Martine.
Exemple 2 : Lylou et Sylvia sont en couple et vivent ensemble avec leur bébé Nico. Ils pratiquent le coparentage ensemble.